Widjigo

En 1793, Jean Verdier, un jeune soldat de la République est envoyé avec son régiment sur les côtes de la Basse-Bretagne pour capturer un noble, Justinien de Salers, qui se cache dans une vieille forteresse en ruines en bord de mer. Alors que l’équipée tente de rejoindre le donjon ceint par les eaux, un coup de feu retentit et une voix intime à Jean d’entrer. A l’intérieur, le vieux noble passe un marché avec le jeune soldat : il acceptera de le suivre quand il lui aura conté son histoire. Celle d’un naufrage, sur l’île de Terre-Neuve, quarante ans plus tôt. Celle d’une lutte pour la survie dans une nature hostile et froide, où la solitude et la faim peuvent engendrer des monstres.

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Vu des coulisses

J’aime les océans, et les périodes où on voit changer le monde. J’aime les livres qui parlent d’horizon, de liberté et de révolte. J’aime les monstres et les romans d’horreurs, et les personnages en dehors des attentes. J’aime l’Histoire et les mythes, le sel et la nuit, Paris et les îles sauvages… Widjigo est né de tout cela, de toute ces passions, de nombreuses lectures, de longues années de documentations, et d’un voyage à Terre-Neuve, dans un printemps de brouillard et de neige, où enfin j’ai mis mes pieds dans ceux de mes personnages.

Widjigo est parti d’un pitch au fond des très simple, une poignée de naufragés qui meurent les uns après les autres en tentant de rejoindre la civilisation. Il est né, aussi, d’une envie d’histoire (s) enchâssée (s) dans l’histoire.

J’écris beaucoup la nuit. Ce récit-là, plus encore que les autres, est né dans cette obscurité profonde. Laissez-moi vous le raconter…