Un Eclat de Givre
Un siècle après l’Apocalypse. La Terre est un désert stérile, où seules quelques capitales ont survécu. Dont Paris.
Paris devenue ville-monstre, surpeuplée, foisonnante, étouffante, étrange et fantasmagorique. Ville-labyrinthe où de nouvelles Cours des Miracles côtoient les immeubles de l’Ancien Monde. Ville-sortilège où des hybrides sirènes nagent dans la piscine Molitor, où les jardins dénaturés dévorent parfois le promeneur imprudent et où, par les étés de canicule, résonne le chant des grillons morts. Là vit Chet, vingt-trois ans. Chet chante du jazz dans les caves, enquille les histoires d’amour foireuses, et les jobs plus ou moins légaux, pour boucler des fins de mois difficiles.
Aussi, quand un beau gosse aux yeux fauves lui propose une mission bien payée, il accepte sans trop de difficultés. Sans se douter que cette quête va l’entraîner plus loin qu’il n’est jamais allé, et lier son sort à celui de la ville, bien plus qu’il ne l’aurait cru.
Paru en juin 2014
Couverture d’Aurélien Police
dans les Coups de Cœur des Coups de Cœur
de Jean-Luc Rivera sur ActuSF
dans les Coups de Cœur 2014 du Comité SF des bibliothèques de la Ville Paris
et la short list du Prix Rosny Ainé 2015
Prix des Archi-lecteurs 2019 (prix des élèves de l’école d’architecture de Nancy)
Quelques critiques :
Une chronique avec un truc en plus de la part de Luce Basseterre
Blog “Reflets de mes lectures”
Le blog “Un Papillon dans la Lune”, en plus de sa critique, recense toutes les musiques citées dans le livre.
La Faquinade (et finaliste du Prix Exégète 2015 de La Faquinade)
sur le site de l’association Cyberunes
Et sur Youtube, par A book around the corner
et Perseneige
Nouvelle édition prestige grand format chez ActuSF
sortie janvier 2022
couverture Eric Holstein
Contient la nouvelle inédite Echos
*Existe également en poche, chez FolioSF
couverture de Sam Van Olffen
Vu des coulisses
quelques anecdotes et digressions pour la route :
– vers le milieu du livre, Chet se retrouve, pour diverses raisons, obligé de porter un tee-shirt à message.
Le slogan sur le tee-shirt a été validé par ma cousine Léna, habillée en Poison Ivy, lors d’un retour de la Japan Expo. Pour ceux qui connaissent, je crois qu’un peu de l’ambiance “gens en costumes dans le RER B” a déteint sur Chet, ce jour-là.
– Jérôme, l’un de mes deux bêta-lecteurs de choc, a géré presque toutes les relectures de Givre avec un genou dans une attelle. Alors que je terminais les derniers chapitres, il a été malade comme un chien. Ce qui ne l’a pas empêché, par téléphone, de me forcer trois fois à réécrire entièrement une bonne vingtaine de pages. C’est aussi pour ça que mon bêta-lecteur est précieux.
– plusieurs scènes de Givre sont inspirées de vrais-moments-vécus, auxquels je n’ai quasiment rien changé. Quand je dis desquelles il s’agit, mes interlocuteurs ont du mal à y croire, en général. C’est pour ça que j’aime toujours Paris, parce qu’il peut encore s’y passer des moments irréels.
– Peu après la sortie de Givre, la Miroiterie, squat de punk parisien historique, a définitivement fermé ses portes. C’était prévu depuis un bail, bien sûr, mais j’en ai quand même eu un gros pincement au cœur. C’était encore un peu du Paris différent, du Paris non ripoliné qui disparaissait. En même temps, la piscine Molitor rouvrait au public, mais à un public restreint, avec ticket d’entrée quasi inaccessible.
De plus en plus, à Paris, la vraie vie se cache dans les interstices. C’est à cette vie-là que j’ai voulu rendre hommage, à ma manière post-apo, au travers de ce livre. Écrire, parfois, permet de créer des mondes dans lesquels on aimerait vivre.