Porcelaine
Chine, vers l’an 200. Xiao Chen est un comédien errant, jeté sur les routes par un dieu vengeur. Un masque à forme humaine dissimule son faciès de tigre, tandis que son cœur est de porcelaine fêlée. Son voyage va durer plus de mille ans. Au cours de son périple, il rencontrera Li Mei, une jeune tisseuse, la Belle qui verra en lui plus qu’une Bête. Celle qui, sans doute, saura lui rendre son cœur de chair. Cependant Brume de Rivière, fille-fée jalouse et manipulatrice, intrigue dans l’ombre contre leur bonheur.
Pendant presque quinze siècles, rivalités et amour s’entrecroisent, tissant une histoire de passion, de tendresse et de sacrifice, sur fond de magie et de théâtre.
Quelques critiques :
*Existe également en poche, collection Helios
Vu des coulisses
Porcelaine est mon premier roman, publié en deuxième suite aux hasards de l’édition.
Il est né d’une discussion avec Xavier Mauméjean, mon directeur de collection d’alors. Plus profondément, Porcelaine s’enracine dans ma passion pour le théâtre, mon premier amour, et mon goût depuis l’enfance pour les légendes chinoises.
Je me souviens d’un conseil que m’a donné Xavier, au début de l’écriture, et qui m’a beaucoup aidée depuis : “écris chaque personnage comme si tu le jouais sur scène”.
Porcelaine m’a permis, comme la Dernière Lame, de m’adonner en toute bonne conscience à ma passion profonde pour la documentation.
La documentation, c’est comme les enchaînements en danse classique, il faut en faire beaucoup pour qu’au final ça ne se sente pas dans le texte.
Deux-trois trucs que j’ai appris pendant l’écriture de Porcelaine :
– dans un combat au bâton, on peut se servir des deux bouts du bâton pour frapper, parer, repousser l’adversaire. C’est ludique, mais je préfère toujours le combat à mains nues,
– les amants de la Chine du dix-huitième siècle sont vraiment moins expressifs que les français de la même époque,
– il y a un ordre pour déguster une fondue chinoise, on plonge en dernier dans le bouillon les aliments qui en changent le plus le goût (rien que de très logique, en fait).
Au final, il n’y a pas de scène de fondue dans le roman.