Les révoltés de Bohen
J’avais sept ans lorsque les insurgés ont renversé l’Empire, lorsqu’un vent de liberté et d’espoir a secoué jusqu’aux tréfonds de notre trop vieux monde. Je sais, aujourd’hui, que le drame était déjà là, en germe, dans les toutes premières heures de la révolution…
Aujourd’hui les golems immobiles se dressent aux portes de l’ancienne capitale, et des prédicateurs errants nous promettent le prochain retour des Wurms, des anciens dragons d’ombre qui autrefois asservissaient les humains.
Je ne vais pas vous narrer le combat glorieux de la Révolution triomphante, car ce combat-là n’a jamais eu lieu. Les héros parfaits n’existent que dans les bylines, et les insurgés n’étaient jamais que des hommes. Par contre je vais vous raconter comment nous avons continué à y croire, même dans les heures les plus sombres, même quand nous n’avions plus d’espoir. Comment nous n’avons jamais abandonné.
mars 2019
Couverture de Marc Simonetti
Carte intérieure par Roxane Millard
La bande annonce du livre, réalisée par Fabien Legeron, est visible ici.
Chronique sur Fantasy à la Carte
sur Elbakin
sur Ombre Bones
sur Book en Stock ( par Dup)
Par Prettyrosemary
Disponible en poche chez Folio SF
couverture d’Alain Brion
Vu des coulisses
C’est un roman que je n’avais pas prévu. Une deuxième époque de Bohen, dont l’action se situe quinze ans après le premier roman dans cet univers. Pourtant, à la base, je le jure, Les Seigneurs de Bohen étaut un roman unitaire. Et puis, dès sa sortie, il a reçu un accueil enthousiaste des lectrices et des lecteurs, qui auraient bien voulu davantage de cet univers.
J’ai commencé alors à réfléchir à un deuxième livre, en partant d’une question très simple : que se passe-t-il après la fin des histoires ? Après que “les gentils ont gagné” ?
Et puis j’avais envie depuis longtemps de voir mûrir, grandir, de voir vieillir mes personnages. De voir arriver une nouvelle génération aussi.
Voilà, c’est de là que Les Révoltés de Bohen est parti. Un roman plus chaotique et plus sombre que le premier dans cet univers, plus magique parfois. Avec un espoir plus âpre, aussi, de celui qui se ranime au milieu des ténèbres. De l’espoir malgré tout.