La Dernière Lame
Un monde qui ressemble à notre Renaissance, où subsistent des traces d’anciennes magies, et où le niveau des océans monte inexorablement, engloutissant les îles, les côtes, les continents….
La montée des eaux rend le monde plus violent. Les villes émergées croulent sous l’afflux de réfugiés. Famine, misère et maladies se répandent jusqu’au fond des campagnes, où on tue son voisin pour un arpent de terre sèche. Une nouvelle secte, l’Eglise des Cendres, prospère sur tout ce désespoir. Ses fidèles voient dans la crue universelle un châtiment divin.
Dans cette atmosphère d’Apocalypse vont se croiser Marie, guerrière fanatique, défigurée, championne des Cendres, et Joad, médecin handicapé et altruiste, qui maintient à flot, tant bien que mal, le Grand Hôpital de Vorastburg. Elle veut précipiter la Fin des Temps. Lui tente de sauver ce qui peut l’être. De leur affrontement va dépendre l’avenir du monde.
Quelques critiques :
sur La Yozone
Podcast de l’émission Mauvais Genres du 16/02/2013 sur France Culture
(où on parle aussi un peu de Porcelaine)
Vu des coulisses
La Dernière lame, c’est un roman de fantasy écrit comme un post-apo.
L’idée, ici, c’était d’explorer tous les enjeux d’une fin du monde – les luttes pour la survie, les différentes réactions philosophiques, mystiques, morales ou immorales, des hommes face à l’Apocalypse… mais le tout, sous le prisme de la fantasy, et non de l’anticipation. Et voir ce que cela révèle.
La fin du monde, ici, est provoquée par une montée des océans, car quand j’écrivais ce livre, j’étais bloquée sur Paris, et je n’avais qu’une envie, revenir sur les bords de l’Atlantique.
La faune et la flore marine de La Dernière Lame sont inspirées de celles de notre monde, de ce qu’elles nous offrent de plus étrange et de plus déroutant. Ce qui m’a donné une bonne excuse pour traîner dans des aquariums, près des bassins des murènes, ou encore investir dans de superbes livres documentaires sur les poissons venimeux de l’Océan Indien.
Pour les besoins du livre, j’ai testé la cuisine aux algues avec et sur mon entourage.
Les ours gélifiés à la spiruline (les Spirunours) ont été globalement appréciés, même s’ils ont dérouté certains testeurs. Par contre je cherche toujours une bonne recette de gâteau sucré aux algues – pour faire un gâteau avec un vrai goût d’algues, mais qui soit mangeable, voire bon. Mes tentatives jusqu’ici ont été peu convaincantes.
Le duel central entre Joad et Marie a été répété, en vrai, dans un jardin à l’île de Ré. Je jouais le rôle de Joad, le médecin handicapé.